La chasse fascine, mais provoque aussi. Tradition vivante dans les régions de montagne, elle relève des relations complexes entre les humains et les animaux. Elle suscite des sentiments ambivalents dans notre société. Si à l’ère préhistorique, la chasse constituait un moyen de se procurer de la nourriture, elle est de plus en plus intolérable à notre époque. Nous avons perdu le contact avec la nourriture dans nos assiettes.
La nouvelle exposition spéciale s’intéresse de près à l’art de la chasse en tant que pratique sociale transmise au fil des siècles. À travers leurs récits, les chasseuses et chasseurs des montagnes invitent le public à suivre leurs traces. Ils partagent leur expérience et leur savoir-faire et parlent de leur connaissance des animaux et du paysage, du bon moment pour tirer et de la préparation de la viande.
Deux œuvres photographiques d’Anne Golaz et d’Alex Ochsner apportent leur éclairage sur le métier de la chasse d’un point de vue artistique.
L’exposition spéciale est presentée du 14 mai au 15 octobre dans la salle du grenier, accessible directement de la cour du château.
Expositions spéciales ces dernières années (archives)
Après que l'exposition temporaire de l'année dernière nous ait introduit de la meilleure des manières à la légende de la belle Mélusine et - par le biais de la première impression bâloise illustrée de 1473/74 - à l'époque de la fin du Moyen Âge en général, l'accent est mis cette année un peu plus sur la vie du traducteur Thüring von Ringoltingen ainsi que sur les réalités politiques et culturelles de la Berne du 15e siècle.
Une biographie élargie nous introduit dans la vie de Thüring von Ringoltingen (vers 1415-vers 1483) et nous permet de nous familiariser avec l'histoire de Berne et de trouver des réponses à des questions telles que : Qu'est-ce qu'un seigneur de jumelage et quels sont ses droits et ses devoirs ? De quoi s'est-il agi lors de la querelle des twigneurs ?
Nous nous trouvons dans la deuxième moitié du 15e siècle, à une époque de bouleversements et de changements médiatiques. L'invention de l'imprimerie par Johannes Gutenberg a révolutionné la diffusion des écrits. La première impression du roman de Mélusine sous la plume de Thüring von Ringoltingen a largement contribué à l'énorme popularité du sujet.
Il est intéressant d'observer à cet égard que, jusqu'après 1500, les livres et les textes imprimés et manuscrits coexistent de manière presque équivalente. L'exposition le montre avec le manuscrit papier magnifiquement illustré du "Perceval bernois". Wolfram von Eschenbach a rédigé la célèbre histoire du Graal autour de Perceval et des fabuleux chevaliers de la Table ronde du roi Arthur entre 1200 et 1210.
Ce roman, tout comme la trame de Mélusine, a lui aussi été recopié et imprimé à de nombreuses reprises. Le conseiller bernois Jörg Friburger, un collègue de Thüring von Ringoltingen, a fait copier et illustrer le roman de Perceval vers 1467 dans un atelier d'écriture de Constance. Ce manuscrit est aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne. Une comparaison entre la première impression de l'histoire de Mélusine et le manuscrit de Perceval vaut la peine.
Un riche programme d'accompagnement avec des visites guidées et des conférences complète l'exposition, de même que nous rencontrons à nouveau le mystère de la belle Mélusine dans le théâtre de marionnettes musical enchanteur de Susi Fux.
L’exposition spéciale est presentée du 8 mai au 16 octobre dans la salle du grenier, accessible directement de la cour du château.
Veuillez noter, que cette exposition est en langue allemande.
Un best-seller médiéval
L'exposition spéciale de cette année vous invite à un voyage dans le temps, au XVe siècle, et donne la parole au seigneur du château de Landshut qui était, à l’époque, Thüring von Ringoltingen.
Fasciné par la légende française de la fée des eaux « Mélusine », il raconte, en 1456, sa version de cette figure féminine mythique, de son chevalier Reymond et de la malédiction du « regard interdit ». Et ce qui est arrivé au noble chevalier lorsque celui-ci a rompu sa promesse, observé Mélusine dans son bain et découvert que sa dame avait « du nombril aux pieds la forme d'un gros ver » !
Agrémenté de gravures sur bois expressives, l'impression par un éditeur bâlois du roman Mélusine de Thuring a jeté les bases d'une histoire à succès de quatre cents ans ! L'histoire captivante de Mélusine, écrite par Thuring, est illustrée de manière impressionnante ; les visiteurs sont plongés dans la mode et les us et coutumes de la fin du XVe siècle. Un lecteur MP3, élégamment fabriqué en bois, permet d'écouter directement le roman de Thuring en moyen haut-allemand, tandis que des loupes décodeuses interactives donnent un aperçu approfondi de la vie médiévale. Même les plus jeunes peuvent participer et apprendre à regarder attentivement les anciennes gravures sur bois pour déchiffrer le code médiéval des couleurs.
Produite par la Fondation du château de Landshut, cette exposition spéciale au design attrayant s'adresse aux jeunes et aux moins jeunes et met à la portée de chacun le monde d'un ancien seigneur du château de Landshut.
Le support du programme prévoit une approche multidimensionnelle de l'exposition spéciale. En plus des conférences thématiques et des visites guidées en soirée, les participants peuvent fabriquer eux-mêmes des objets et découvrir directement un aspect du monde médiéval. Le spectacle de marionnettes avec des personnages sculptés dans le bois est un moment fort. Développé spécialement pour l'exposition spéciale, il est joué plusieurs fois au château de Landshut.
Le livret didactique qui accompagne l'exposition spéciale est adapté à la lecture à haute voix ou à l'approfondissement du thème de Mélusine. Un papier pratique est disponible pour accompagner la présentation théâtrale : grâce à lui et à l'aide des figurines découpées dans le bois, les petits et grands marionnettistes peuvent, chez eux, faire revivre les épisodes de Mélusine.
L'exposition spéciale, organisée par Benedicta Feraudi-Denier, est présentée du 9 mai au 17 octobre 2021 dans la salle du grenier au château de Landshut à Utzenstorf.
Information pour les médias (en allemand)
Le renard rusé, la chouette intelligente, le loup maléfique, dans les contes de fées, les animaux sauvages ont des rôles et des caractéristiques bien définis qui caractérisent encore aujourd'hui notre image de chacune de ces espèces.
L'exposition temporaire de cette année au château de Landshut emmène les visiteurs dans l'univers des contes des frères Grimm. Munis d'une baguette magique, petits et grands peuvent se promener dans la forêt des contes de fées et faire parler les animaux. Mais nous suivons aussi les traces des « vrais » animaux sauvages et nous découvrons, dans un camp de recherche, d'autres aspects fascinants de nos « voisins sauvages »!
Dix, parmi les espèces fauniques indigènes les plus connues comme l’ours et le cerf, mais aussi les souris et les moineaux, sont présentes sous forme de préparation zoologique. Un petit livret donne des informations d'un point de vue scientifique et aussi, bien entendu, un petit mot dans le jargon du chasseur ne doit pas manquer!
Un programme d'événements attractifs met en évidence des aspects particulièrement intéressants ou divertissants de l'exposition spéciale.
De nombreux artistes ont été inspirés par les scènes animales dans des contes de fées des frères Grimm. Une sélection des plus belles illustrations, parue chez NordSüd à Zurich, peut être découverte dans une petite exposition parallèle!
Le fauteuil dans le coin de lecture pop-up au 1er étage du grenier, invite les visiteurs à être des raconteurs de contes de fées pour les petits et grands qui les accompagnent. Une sélection de livres avec des contes de fées traditionnels, ainsi que modernes, compilée par la Chinderbuechlade Bern, sert de matériel de lecture.
L'exposition spéciale, produit par le musée naturelle de Winterthur, peut être visitée jusqu'au 11 octobre 2020 dans la salle du grenier au château.
Un dossier avec du matériel pédagogique en langue allemande pour les enseignants est disponible. Veuillez passer votre commande sur
Notez, que cette exposition est en langue allemande, ainsi que les contes de fées racontés. Dans le coin de lecture, vous trouverez des livres de contes de fées en langue française.
Contributions médiatiques 2020 (en allemand)
Archives des photos des expositions spéciales des dernières années (version allemande)
«Le 18 août 1624, la construction de cet édifice a commencé…», avec ces termes en ancien allemand, débute la fière inscription sur le portail principal du seul château fort entouré de douves et encore préservé du canton de Berne. Le majestueux château de Landshut a été construit d'après le projet du maître d'ouvrage Daniel Heintz II ; de nombreux autres ouvriers du bâtiment ont mis toutes leurs connaissances et leurs compétences au service de cette prestigieuse construction pour l'époque.
Mais pourquoi l’État de Berne a-t-il construit un château à la campagne ? Quels problèmes les constructeurs et les artisans ont-ils résolus ? Qu'est-ce que la chasse aux sorcières, la peste et la guerre ont-elles à voir avec la construction du château ? Et qu'est-ce que des œufs entiers ont à faire dans le mortier?
La première exposition d’une série, sur le thème « Habiter et vivre au XVIIe siècle », raconte les origines du château de Landshut. Dans les coulisses de ce cadre historique, il y a des histoires passionnantes à entendre, des curiosités inattendues à découvrir et des beautés cachées à chercher.
Un programme d'événements attrayants accompagne l'exposition. Lors de l'ouverture de la saison, des personnes compétentes donneront un aperçu de l'exposition, des visites guidées du soir, en juin et en août, aborderont des sujets captivants concernant la construction du château et, lors d'autres événements, petits et grands pourront approcher le métier de bâtisseur médiéval en donnant un coup de main avec des outils historiques.
La soirée Open Air Film du 24 août plonge les cinéphiles dans le monde du Moyen Âge et raconte la vie autour du grand chantier d’une cathédrale gothique. Le film nous fait vivre de plus près les joies, les soucis, les rêves et le quotidien souvent rude des gens qui vivaient à cette époque.
La nouvelle exposition spéciale est à visiter du 12 mai au 13 octobre 2019 dans la salle du grenier, accessible directement depuis la cour du château.
Exposition en langue allemande.
Archives des photos des expositions spéciales des dernières années (version allemande)
Dans les associations, la proportion de femmes a manifestement augmenté ces dernières années. Un phénomène de mode ? Une modernisation de la corporation des chasseurs ? Une opportunité de dialoguer avec les non-chasseurs de notre société et de mieux se profiler?
La nouvelle exposition spéciale présente la présence croissante des femmes dans la chasse et met en évidence le changement qui accompagne ce phénomène. On dit que les femmes chassent plus consciemment, souvent plus prudemment. Mais est-ce vrai ? En tant que chasseresses, qu'apportent-elles à une chasse contemporaine en harmonie avec la nature et la société ? comment influencent-elles l'image de la chasse?
Les portraits historiques de femmes qui chassaient et les entretiens avec les chasseresses d'aujourd'hui véhiculent une image différenciée de ces femmes et rendent tangibles leur fascination pour la chasse, leurs compétences et leur contribution à la culture cynégétique.
Lors d'une visite riche en événements de l'exposition, les visiteuses et les visiteurs verront les habituels clichés sur la chasse remis en cause, et perceptibles en arrière-plan, ils découvriront des faits étonnants et en discuteront à la table du « stamm » des chasseurs. En fin de compte, n'est-il pas important de montrer comment je peux tirer sur un animal sauvage?
L'exposition est accompagnée par des activités passionnantes. Le programme-cadre traite de sujets tels que l'exploitation durable de la faune sauvage, la cuisine contemporaine du gibier, ou encore comment les premières chasseresses chassaient!
Archives des photos des expositions spéciales des dernières années (version allemande)
Au printemps, des milliers de caribous se dirigent à travers la toundra vers leur quartier d'été, les jeunes ours se déplacent sur des centaines de kilomètres à la recherche d'un nouveau territoire, les oies des neiges migrent au-delà de l'Amérique du Nord, au Canada ou au Groenland.
Au changement de saison, lors de la reproduction ou à la recherche de nourriture, des millions d’animaux se déplacent chaque année sur terre, sur l'eau ou dans les airs. Les paysages naturels les plus magnifiques de notre planète sont caractérisés par ces migrations animales.
La fragmentation du paysage par les voies de communication et l’urbanisation voulue par l'homme entrave la migration des animaux sauvages. Cela conduit à l'isolement des populations animales, à son appauvrissement génétique et, finalement, à un déficit de biodiversité.
En Europe centrale et en Suisse, comparativement à l'Amérique du Nord, les zones protégées sont minuscules, alors que la connectivité des habitats est d'une importance capitale.
Lors d’un voyage magique, les photos grand format du photographe naturaliste de renommée internationale Florian Schulz emmène le visiteur au coeur des derniers paradis vierges de l'Amérique du Nord où les animaux sauvages errent toujours librement. Elles sont un excellent plaidoyer en faveur de la préservation de la biodiversité sur notre planète. Les stations multimédias, avec des exemples pris dans les Alpes, proposent des connaissances approfondies passionnantes.
Des manifestations (en allemand) concernant des sujets d'actualité tels que la qualité des habitats fluviales, la migration des poissons et des amphibiens, la disparition des espèces, complètent l'exposition spéciale.
À l’Open Air, sur grand écran dans la cour du château, les soirées cinématographiques de fin août vous permettront de découvrir la réalité d’animaux dans leurs pérégrinations dans l'eau, à travers le sol et dans l'air!
La nouvelle exposition spéciale peut être vue jusqu'au 15 octobre 2017 dans la nouvelle salle du grenier, accessible depuis la cour du château.
Archives des photos des expositions spéciales des dernières années (version allemande)
C'était une astuce géniale de nos ancêtres : il y a environ 20 000 ans, les gens ont eu l'idée d'apprivoiser les loups. Au fil du temps, les humains ont commencé à utiliser le comportement spécial du loup. Le loup animal sauvage est devenu le chien de compagnie. L'histoire fascinante de l'amitié entre les chiens et les humains a commencé.
La nouvelle exposition spéciale "Le chien de chasse - aide et ami" raconte comment ce lien étroit entre les humains et les chiens est né, quelle influence les humains ont eu sur l'évolution des chiens et comment le partenariat entre les humains et les chiens est pratiqué aujourd'hui dans la chasse.
Un chien entend et sent beaucoup mieux que nous, les humains; mais voit-il aussi mieux? Découvrez directement le monde sensoriel complètement différent du chien!
Comment les humains utilisent-ils les capacités spécifiques du chien à la chasse et qu'est-ce qu'un jeune chien doit apprendre avant de pouvoir être utilisé dans la chasse?
Comment un chien bouge-t-il réellement, comment les muscles, les tendons et le squelette jouent-ils ensemble? L'exposition montre des animations informatiques avec lesquelles des chercheurs de l'Université d'Iéna ont affiché, analysé et mesuré avec précision les mouvements de 327 chiens de 32 races à l'aide de caméras à grande vitesse et de la technologie à rayons X. L'étude a conduit à une connaissance plus approfondie du système musculo-squelettique chez le chien.
Découvrez l'histoire mouvementée des races de chiens de chasse suisses et découvrez quelles races de chiens sont élevées, dressées et utilisées pour des types de chasse très spécifiques.
L'exposition spéciale continuera d'être présentée comme une exposition régulière et est située dans les combles du château.
Nos plus petits prédateurs se montrent rarement. Ils évitent tout contact humain, vivent dans la clandestinité et chassent discrètement dans les galeries, les tanières et les passages souterrains des souris. Chasseurs agiles et intrépides, ils s’attaquent à des proies plus grandes qu’eux. Ils rendent service au paysan, car ils exterminent les campagnols et autres mulots.
L'exposition ouvre sa porte au monde de la belette et de l'hermine. Où les trouver et les observer? Comment peuvent-elles être distinguées les unes des autres? Qu’en est-il du changement de couleur en hiver? Comment vivent-elles et qu’est-ce qui menace leur existence?
L'utilisation d'animaux en peluche, de panneaux d'information et de séquences de films nous apprend tout sur la belette et l’hermine, mais aussi sur les autres espèces indigènes comme la martre, le blaireau, le putois, ou encore la loutre qui avait disparu.
Nouveau dans l’exposition: un questionnaire interactif «quiz» offre la possibilité de tester et de développer la connaissance de la famille des mustélidés de manière ludique.
Nouveau aussi, un aperçu de la méthode de chasse fascinante qu’est le furetage dans lequel un furet, la forme élevée du putois, est utilisé pour la chasse du lapin de garenne.
Pour l'enseignement dans les écoles, un dossier pédagogique contenant des suggestions et des conseils pour des rencontres passionnantes avec les petits mustélidés est téléchargeabe.
Réservée aux enseignants, une mallette contenant un matériel pédagogique (en allemand) sur les petits mustélidés peut être empruntée à la caisse du château. Reservation:
La fourrure de l'hermine, anciennement très appréciée et négociée bien chère, est-elle vraiment la plus belle? Découvrez-le par vous-même à notre station «contact avec la fourrure»!
Avez-vous observé une belette ou une hermine dans la nature? Vos observations peuvent être signalées en ligne sur www.cscf.ch et en cliquant « Beobachtungen online melden ». Elles seront reportées sur une carte topographique régulièrement mise à jour et placée dans l’exposition.
Cette exposition est encore à disposition pour être emprunté.
Contact :
Naturmuseum Solothurn
Nous pensons tout connaître des corbeaux et des corneilles qui vivent parmi nous. Mais que savons-nous vraiment à leur sujet?
Dans l'antiquité, les corbeaux étaient considérés comme des messagers divins. Dans d'autres cultures, ils jouent encore un rôle important en tant que créateurs et conseillers.
Pour nous, la situation a changé au fil du temps ; le corbeau a été de plus en plus associé à des forces obscures et lié à l’idée de la mort. Notre relation avec ces oiseaux est partagée ; ils sont admirés comme animaux intelligents ou poursuivis comme nuisibles. En Suisse, on dénombre dix sortes de corvidés auxquels appartiennent aussi les geais et les choucas.
L'exposition créée par les Musées d’histoire naturelle de Saint-Gall et d'Olten montre de façon très rapprochée ces oiseaux fascinants. Dans cette impressionnante exposition, nous sommes face à eux, nous entendons leur voix, nous voyons comment ils vivent et nous apprenons à connaître leur polyvalence et leurs comportements particuliers.
Une série d'événements accompagne l'exposition. D'une manière ludique, nous faisons revivre les corbeaux pendant la journée « brin de causette d’enfants ». Le côté sinistre de la vie est montré par un film connu. Des experts reconnus présentent des conférences approfondies sur la biologie et le comportement, le problème des dégâts occasionnés par les corneilles sur les semis, ainsi que la place des corbeaux dans les cultures indiennes et inuites.
Fondation Château de Landshut
Schlossstrasse 17
CH-3427 Utzenstorf
Suisse
T +41 (0)32 665 40 27
Musée suisse de la faune et de la chasse
Schlossstrasse 17
CH-3427 Utzenstorf
Suisse
T +41 (0)32 665 40 27
Bibliothèque suisse de la chasse
Schlossstrasse 17
CH-3427 Utzenstorf
Suisse
T +41 (0)32 665 14 82
T +41 (0)31 350 72 88